La CFE-CGC voit approcher chez Accenture la fin de la négociation sur les risques psycho-sociaux. Cette négociation est imposée par la loi mais elle se justifie en interne chez Accenture par le nombre importants d’arrêts maladie longue-durée et de burn-outs. L’objectif premier de la CFE-CGC est de faire baisser le nombre de burn-outs en améliorant la détection des situations à risques et par un traitement plus adapté des situations graves rencontrées par les salariés. Dans ce but, la CFE-CGC souhaiterait une mesure de la situation réalisée 3 fois par an de la société par un sondage électronique concis adressé à l’ensemble des salariés afin de détecter des projets ou les services où il y a des problèmes de ressources, de compétences, et de surcharges de travail. Aujourd’hui, une des problématiques est que les salariés ont tendance à s’autocensurer face aux situations à risques. L’objectif de la CFE-CGC, en créant cet observatoire permanent du stress, c’est de libérer et rendre visible/audible la parole des collaborateurs. Pour l’instant, la direction semble ouverte à cette proposition, elle n’a pas encore pris de décision. La fin des négociations devrait se situer en février.
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