Publié par Chabot Silvère le 24 septembre 2008.
Communiqué de presse Fieci CGC
Dans sa note SDK/BF/SF du 16 Septembre 2008, diifusée à grande échelle la CFDT F3C, s’offusque de la proposition patronale qui a fait l’objet d’un accord le 12 Septembre 2008 .
Effectivement, il peut être une posture de communication de parler de proposition indécentes en matière d’augmentation de salaire. Il est possible de faire du toujours plus, toujours mieux, toujours différent. Il est du rôle des syndicats réformistes de faire des propositions pour trouver un terrain d’entente qui satisfasse les salariés d’une branche, voire de certains salariés plus que d’autres, Nous avions connu dans les dernières périodes la CFDT comme un syndicat réformiste, n’hésitant pas à sortir le stylo, parfois beaucoup trop vite à notre gout. Si l’on lit cette note, elle signifierait que la CFDT F3C entre dans une période ou son encre prendrait une valeur accrue.
Nous le souhaitons et nous souhaitons que les accords ne soient pas toujours signés quand bien même les négociations ne sont pas terminées….
Pourtant certains termes de cette note sonnent à nos oreilles comme recélant des tentations dangereuses. La première phrase comprend « …, Syntec a signé vendredi 12 septembre un accord avec les minoritaires. » et la dernière phrase rédigée se termine par « La CFTC, la CGC et FO signent donc en séance la proposition patronale sur les salaires. ».
Ces deux phrases placées ainsi mettent en doute la légitimité de signature de certaines organisations syndicales plus que d’autres. Ce mode de manipulation mentale a été beaucoup utilisé en des temps troublés qui ont aboutus parfois par décision politique à la dissolution de syndicats de travailleurs. Après avoir retrouvé la liberté aux frontons des mairies, nos organisations syndicales ont été reconnues pour leurs vertus démocratiques.
Ce bon sens semble avoir disparu chez les auteurs de cette note et emporte une restriction aux droits d’expression et de représentation de nombreux salariés.
La mainmise sur le droit à signature constitue une vraie usurpation du droit à représentation des salariés. La CFDT a-t-elle besoin de ces méthodes pour faire vivre son fonds de commerce et ses protégés, ou la période électorale lui feraient perdre ses repères et ses valeurs ?