Le 19 novembre prochain aura lieu au Tribunal d’Instance de Sannois (95) un jugement qui fera suite à la requête en annulation de la nomination d’une nouvelle responsable syndicale CFE-CGC par la direction d’Atos Wordline, au motif que la CFE-CGC n’aurait pas les critères – indépendance par rapport à la direction, nombre d’adhérents, ancienneté dans l’entreprise, adhésion aux valeurs républicaines, représentativité au niveau de la branche et au niveau national, etc.- nécessaires à sa désignation. Pourtant, la CFE-CGC a une section syndicale depuis plus de dix ans au sein de l’UES d’Atos Worldline et de ses ancêtres! La nouvelle Responsable Syndicale de Section remplace le précédent qui avait lui-même été victime d’un acharnement (avertissement quelques jours après sa désignation, soi-disante faute professionnelle contestée et refusée par l’Inspection du Travail etc.). Bien entendu la FIECI prépare de nouveau un dossier de défense. Dans un contexte où le deuxième tour des élections professionnelles chez Atos Worldline n’est même pas entamé, n’est-ce pas là une discrimination syndicale flagrante contre la CFE-CGC? Et bien évidemment de la discrimination résulte indubitablement l’entrave à l’activité syndicale.
Le 27 septembre 2012, la section syndicale du groupe Atos avait publié un billet qui décrivait par le menu le harcèlement d’Atos Worldline contre son responsable précédent, billet intitulé “Pas de bien-être au travail pour le représentant syndical de la CFE-CGC chez Atos Worldline”.