Le 6 septembre, la CFE-CGC et les autres syndicats ont remis 8000 pétitions signées par les salariés d’Euriware, par ceux d’Areva et d’autres entreprises sur leur refus face à la cession d’Euriware par Areva. Cette pétition a été déposée à l’Elysée, Matignon, Bercy et au ministère du redressement productif. Ce même jour, la CFE-CGC d’Euriware en intersyndicale a rencontré le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve ainsi que Geneviève Gosselin, députée PS de la Manche à Cherbourg qui ont avoué qu’ils avaient appris l’origine de la cession par la presse. Cependant, Bernard Cazeneuve admet avoir rencontré Luc Oursel, Pdg d’Areva, cet été. Un grand oral des potentiels repreneurs a eu lieu le 30 août dernier. Le ministre a déclaré que les offres lui avaient fait bonne impression mais il reste prudent. Sa priorité, explique-t-il, est de sauver l’emploi. Bernard Cazeneuve ne s’est pas avancé sur la piste du développement d’Euriware au sein d’Areva. Il a donné rendez-vous à l’intersyndicale dans un mois, pour un point d’évolution.
La CFE-CGC a rappelé qu’il s’agissait d’un plan social déguisé et le risque de sécurité sur les données stratégiques du groupe AREVA sont élevés.
Ce matin, vendredi a lieu un CCE extraordinaire à 9 heures sur le partenariat entre Euriware et un futur repreneur ainsi que sur le détourage du contrôle-commande nucléaire au sein d’Areva. Le 16 septembre aura lieu le comité de groupe France AREVA sur la stratégie d’Areva et le devenir d’Euriware. Les offres de reprise d’Euriware seront analysées par la direction d’Areva courant septembre et une position sera arrêtée début octobre.