Les NAO ont démarré le 19 février dernier. La CFE-CGC a proposé 3 axes principaux sur les salaires : un socle d’augmentations collectives (traduisant la volonté du Groupe de faire travailler les salariés « tous ensemble ») complété par un étage d’augmentations individuelles (basées sur des critères transparents) et des mesures de rattrapage pour les salariés non augmentés depuis plus de 2 ans.
La CFE-CGC réclame également la remise à plat des formules de calcul des rémunérations variables sur la base d’indicateurs clairement définis et accessibles par chaque salarié à des fins de vérification.
Au cours de la 2ème réunion , la Direction a annoncé que les augmentations de salaires pour 2013 seraient exclusivement individuelles et confinées dans un budget de 1% de la Masse Salariale !
La CFE-CGC déplore l’attitude d’une direction qui fait le grand écart entre une « ultra visibilité » médiatique avec un discours d’auto satisfaction où les résultats 2012 sont qualifiés par le PDG Vincent ROUAIX lui-même de « Très bon exercice qui confirme la pertinence de la stratégie », et une politique salariale « peau de chagrin » pour 2013 !
Le crû 2013 s’annonce donc pire que celui de 2012 où déjà, moins d’un salarié sur deux a été augmenté d’un montant moyen en diminution constante depuis 2010, avec des rémunérations variables fortement amputées !
La 3ème réunion de NAO est prévue le 8 avril 2013 : si la Direction devait camper sur ses positions, elle prendrait le risque d’une très forte démotivation des Salariés, dont les conséquences négatives pourraient peser très lourd sur l’ambitieux plan de développement du Groupe Gfi.