Décidément, il est bien difficile à Gfi de procéder à des rounds efficaces de négociation !
Le travail en horaires atypiques (nuit, WE et jours fériés, en postes continus, astreintes) en est l’exemple emblématique. Au lancement de la négociation en janvier 2013, la Direction visait un accord global. En cours de route, peu avant l’été, elle a décidé d’en sortir le sujet des astreintes au motif qu’il lui fallait au préalable «un état des lieux des pratiques en place aujourd’hui dans le Groupe » ! Or, la CFE-CGC, attachée à la mise en place d’un accord global, avait déjà demandé dès février, qu’un état des lieux des pratiques et des perspectives d’évolution (qualitatif/quantitatif) des métiers sous-jacents, soit dressé à horizon de 3 ans : elle avait alors essuyé une fin de non recevoir de la part de la Direction !
La situation observée aujourd’hui , près de 10 mois plus tard ne manque donc pas de sel dans le genre un pas en avant, deux pas en arrière.
D’autant que les fruits de cette longue période écoulée restent bien maigres : sur la compensation salariale du travail de nuit, la Direction est restée scotchée à la valeur prévue par le code du travail !
Pour la CFE-CGC, la méthode de la Direction qui consiste à tenir des séances de « négociation » très espacées dans le temps, proposer des évolutions minimalistes et marginales ( la CFE-CGC avait rédigé une plate-forme de propositions complètes et ambitieuses dès le 14 février 2013), le défaut ostensible d’implication des représentants de la DRH qui délèguent leur rôle à un « manager négociateur en chef » au motif qu’il est « le spécialiste technique des sujets » mais qui est surtout bien connu depuis des dizaines d’années(sic)pour sa parfaite maîtrise de la langue de bois, sont autant d’éléments qui attestent au mieux d’un défaut de méthode, au pire , d’un savant exercice d’illusionniste