Le CE de la nouvelle entité GFI-BUS, constituée par les 450 ex Salariés de Thales-Services est désormais en place, ainsi que les Délégués du Personnel et les Organisations Syndicales. Les deux CHSCT de GFI- BUS vont être installés dans les semaines à venir.
Mais l’ambiance sur le terrrain reste morose. Beaucoup de Salariés repris par GFI continuent de songer à le quitter pour revenir dans le Groupe Thales, ou voguer vers d’autres cieux. La “commission tripartite” – Direction de Thales-Services, Direction de GFI et Organisations syndicales des deux sociétés – qui a vocation d’examiner les dossiers de Salariés présentant des risques psycho sociaux graves ne désemplit pas. La souffrance des Salariés est au rendez-vous comme les Syndicats s’y attendaient depuis des mois.
Sur le terrain, les opérations de négociation s’organisent afin de mettre en place les modalités de transition entre le statut des Salariés ex-Thales repris par GFI – Convention Collective de la métallurgie avec les accords d’entreprise Thales – vers la Convention Collective Syntec avec les maigres accords d’entreprise GFI. Le chantier est immense. Déjà des tensions commencent à se faire sentir. Par exemple: les propositions de compensation des jours de RTT supplémentaires issus du statut Thales sont jugées inacceptables par les intéressés.
Idem pour les négociations 2013 sur les salaires limitées par GFI à 1%, exclusivement en individuel, bien loin de la politique salariale ambitieuse de Thales…
Seul espoir d’amélioration à ce jour : la mise en place d’un accord d’Intéressement remplaçant celui de Thales qui pourrait, une fois n’est pas coutume, bénéficier aussi à tous les Salariés du Groupe GFI .