Selon la FIECI CFE-CGC, depuis la fusion de Logica avec CGI, d’insistantes rumeurs circulent sur un projet de plan social chez Logica, au point qu’aujourd’hui des chefs de service organisent des petites réunions de personnel pour évoquer cette éventualité.
La CFE-CGC fait remarquer qu’un PSE doit passer par les institutions représentatives du personnel et non pas en dehors celle-ci ou directement par les salariés. Cependant, elle note que les plus récentes informations inscrites au tribunal de commerce laissent un doute sur les voies de redressement de Logica :
Chez le repreneur CGI, dans un procès verbal de l’associé unique en date du 27 mai 2011, elle pointe la démission du président et administrateur de CGI John Sandifer. Dans un PV du 31 mars 2011, elle évoque la démission de son Commissaire aux comptes Deloitte & associés et de son suppléant BEAS.
Chez Logica, un rapport légal sur les comptes de l’exercice clos au 31/12/2011 laisse apparaitre que les comptes de la société LogicaCMG ont été soumis à un contrôle fiscal portant sur les années 2004, 2005, 2006. Ce contrôle a été finalisé au début de 2008. A la suite d’un contentieux avec l’Administration fiscale et d’un jugement du tribunal administratif de Montreuil en date du 29 mars 2012, la requête de Logica sur l’annulation de ce contentieux a été rejetée.
«L’Administration fiscale a adressé à la société une mise en demeure de payer dont l’échéancier est en négociation finale. La société Logica France va néanmoins interjeter appel du jugement du tribunal administratif de Montreuil, dès lors qu’elle se considère innocente des accusations mises à sa charge. “Une société britannique du groupe Logica s’est portée sa garante, avec lettre de confort, tant sur les aspects de trésorerie que sur les impacts sociaux de Logica France sur les éventuelles conséquences de ce contentieux ». Le Trésor Public a inscrit sur Logica une inscription de privilège de 59 133 219 euros en février 2011.