La semaine prochaine, le comité d’entreprise de Segula Technologies Automotive devrait être consulté sur les formations destinées aux salariés placés en activité partielle de longue durée (APLD). Cette consultation interviendra à la suite de nombreuses réclamations de la CFE-CGC, qui a cherché à faire monter en compétences, les salariés touchés par le dispositif APLD. Il y a deux mois, à la suite de la contraction du marché automobile, Segula souhaitait au niveau national mettre, plusieurs dizaines de ses salariés, en d’inter-contrat, au chômage partiel total, loin de l’entreprise et avec un plan de formation quelconque… Sous la pression de la CFE-CGC, cette formule radicale a été remplacée par l’APLD.
Ce dispositif se différencie du chômage partiel total par le fait que ces salariés ne pointent pas aux Assedic, et perçoivent un salaire de 92% du net au lieu des 63% que lui réservait la formule initiale de la Direction. Les syndicats ont imposé la mise en place d’une cellule de surveillance, dite commission APLD, au sein du comité d’entreprise, permettant ainsi d’accompagner les salariés concernés dans leurs démarches auprès des ressources humaines. D’ores et déjà, la commission a attiré l’attention et fait écarter les cas de salariés qui ne pouvaient être mis décemment en APLD. Malgré tous les efforts fournis, la CFE-CGC constate que de nombreux licenciements ont toujours lieu parallèlement à l’APLD, dans des conditions très contestables, alors même que le dispositif impose le maintien dans l’emploi….