Après 8 réunions de “pseudo-négociations” , la CFE-CGC a fait jouer son droit d’opposition sur la signature du contrat de génération chez Segula. Elle estime que les fondamentaux du contrat de génération n’existent pas dans le texte final. Elle a protesté contre l’absence de loyauté de la direction de l’entreprise sur ce sujet, car elle a découvert qu’au moment même de l’ouverture des négociations sur le maintien dans l’emploi des seniors, censés transmettre leur savoir faire à de jeunes embauchés, une procédure de licenciement de plusieurs salariés (entre 47 et 56 ans) en sous-activité, était discrètement en cours. La CFE-CGC a pointé également la situation de nombres jeunes en contrat de professionnalisation qui ne bénéficient d’aucune formation. Elle déplore que le projet d’accord n’intègre aucun élément permettant une vision à moyen et long terme du devenir des collaborateurs concernés.
En présence de mesures volontairement minimisées et en l’absence d’accords périphériques au contrat de génération ( GPEC, risques psychologiques et stress tenant compte de la pandémie psycho-sociale générée par les pratiques RH, Télétravail, Conditions de Vie au Travail), sans négliger le non-déploiement d’accords pourtant signés (Seniors, Convergence relatif au frais de déplacement), la CFE-CGC dénonce la mauvaise foi permanente de l’employeur Segula dans les négociations.