Arrivée des manifestants contre la réforme des retraites, place de la Bastille, à Paris, le mardi 7 février 2023.
Live terminé

Grève du 7 février contre la réforme des retraites : mobilisation en baisse, l’intersyndicale veut intensifier la contestation samedi 11 février

Pour cette troisième journée de mobilisation, 757 000 personnes ont manifesté en France, selon le ministère de l’intérieur, près de 2 millions, selon la CGT. A Paris, la manifestation a réuni 400 000 personnes, selon la CGT, autant que le 19 janvier, 57 000 selon la place Beauvau. En province, les cortèges étaient moins fournis, selon les chiffres des autorités et des organisateurs.

Tout le live

Le 07/02 à 21:10

C’est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis

Retrouvez sur Le Monde.fr l’ensemble de nos articles sur la réforme des retraites, en attendant la nouvelle journée de mobilisation prévue samedi 11 février. Bonne soirée !

Le 07/02 à 21:10 Pour approfondir

« Il faudra aller plus loin »

La troisième journée de contestation de la réforme des retraites, mardi 7 février, a rassemblé moins de manifestants que les précédentes. Mais les syndicats annoncent une très forte mobilisation samedi 11 février. Plusieurs manifestants appellent également à un durcissement du mouvement.

Lire aussi : Des cortèges moins fournis contre la réforme des retraites, mais des manifestants déterminés : « Si on ne bloque pas tout, le gouvernement ne nous écoute plus »

Le 07/02 à 20:44 À retenir

Mobilisation en baisse, les syndicats veulent massifier la contestation samedi 11 février

  • La troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a réuni 757 000 personnes en France selon le ministère de l’intérieur, et « près de 2 millions » selon la CGT et l’intersyndicale. C’est moins que le 31 janvier (2,8 millions selon la CGT et 1,27 selon les autorités) et que le 19 (respectivement plus de 2 millions et 1,12).
  • A Paris, la manifestation a réuni 57 000 personnes selon la police, 400 000 selon la CGT. Plusieurs vitrines ont été brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l’ordre. La préfecture de police a fait part de 17 interpellations à 18 heures.
  • Dans de nombreuses villes de province les cortèges étaient moins fournis qu’en janvier : à Strasbourg la préfecture a compté 7 000 personnes, à Poitiers 4 400.
  • L’intersyndicale a appelé mardi soir « à manifester encore plus massivement le samedi 11 février ».
  • Les grévistes étaient eux aussi moins nombreux. La circulation des trains et métros était « fortement perturbée » à la SNCF et à la RATP, mais avec un taux de grévistes tombé à 25 % contre 36 % le 31 et 46 le 19. De nouvelles perturbations sont attendues à la SNCF mercredi.
  • Dans l’énergie, plus d’un opérateur sur deux (56 %) des équipes du matin des raffineries de TotalEnergies étaient en grève selon la direction, entre 75 et 100 % selon la CGT. La direction d’EDF a recensé 36,9 % de grévistes contre 46,5 % le 31 janvier.
  • Le ministère de l’éducation a fait état de 14,17 % d’enseignants grévistes contre 25,92 % le 31 janvier, dans les zones qui ne sont pas en vacances. Un peu plus de 11 % des fonctionnaires étaient en grève en milieu de journée dans la fonction publique d’Etat, contre 19,4 % le 31 et 28 % le 19.
Le 07/02 à 20:39 Pour approfondir

Trafic perturbé mercredi sur le réseau ferroviaire

Deux syndicats cheminots – la CGT-Cheminots et SUD-Rail – appellent encore à cesser le travail mercredi contre le projet de réforme des retraites, a indiqué la SNCF mardi 7 février, qui annonce une nouvelle fois des perturbations sur les réseaux TGV, TER, Transilien et Intercités.

Plus de détails dans notre article :

Lire aussi : Prévisions SNCF pour le mercredi 8 février : deux TGV sur trois et un TER sur deux pendant la grève contre la réforme des retraites

Le 07/02 à 20:01

L’intersyndicale ne compte pas relâcher la pression sur le gouvernement et la majorité

Réunie mardi soir à la Bourse du travail, à Paris, l’intersyndicale a appelé dans un communiqué « à manifester encore plus massivement le samedi 11 février ». « Le gouvernement doit retirer son projet sans attendre la fin du processus parlementaire », a-t-elle intimé. Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait reconnu au lancement de la manifestation parisienne « un petit handicap avec les vacances » qui ont commencé pour la zone A.

« Mais le débat parlementaire, c’est jusqu’à fin mars, et en mars il n’y aura plus de vacances », a-t-il prévenu, estimant une nouvelle fois que ce serait « une folie démocratique de rester sourd » à la contestation de la réforme.

Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves « plus dures, plus massives, plus nombreuses », « si le gouvernement persiste à ne pas écouter ». « Il faudra d’autres manifs mais pour nous, c’est clair, la suite ce sera la grève reconductible, autour du 8 mars », lui a fait écho Simon Duteil (Solidaires).

Le 07/02 à 19:51

Les députés ont commencé l’examen des régimes spéciaux de retraite

Les députés ont commencé mardi l’examen de l’extinction progressive de la plupart des régimes spéciaux de retraite, « une réforme d’équité » selon le ministre du travail Olivier Dussopt, sachant qu’il y a « un certain nombre de régimes que nous ne fermons pas », comme celui des marins-pêcheurs.

L’article 1 prévoit que les principaux régimes spéciaux existants, dont ceux de la RATP, des industries électriques et gazières et de la Banque de France, soient progressivement abolis.

« On a compris que vous n’aimiez pas les cheminots, et que vous méprisiez les électriciens gaziers », a lancé le communiste Sébastien Jumel, cité par l’Agence France-Presse. « Nous voterons contre cet article 1 », a abondé Clémence Guetté, pour LFI.

« Au moment où la RATP n’arrive plus à recruter, vous voulez supprimer son régime spécial des retraites ? » s’est interrogé le RN Laurent Jacobelli.

« En ce début du XXIe siècle, quelle est la raison d’être de ces régimes spéciaux ? », s’est interrogé en retour le LR Stéphane Viry, « favorable » à cet article même si « nous aurions préféré une trajectoire plus ambitieuse ».

Le 07/02 à 19:28 Sur le terrain

Arrestation en fin de manifestion à Paris, Place de la Bastille, 7 février 2023.
Le 07/02 à 19:24 Pour approfondir

Au fait, comment compte-t-on les manifestants ?

C’est un peu comme pour le tiramisu, personne n’a vraiment la même recette. La science du comptage des foules est subtile et d’autant plus complexe lors des manifestations, par définition en mouvement et caractérisées par des variations de densité. Notre journaliste Sabrina El Mosselli fait le point.

Lire aussi : Pourquoi constate-t-on de tels écarts dans le décompte des manifestants ?

Le 07/02 à 19:13 Urgent

Environ 757 000 manifestants en France dont 57 000 à Paris, selon le ministère de l’intérieur

La place Beauvau a dénombré 757 000 manifestants en France dont 57 000 à Paris, pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Selon le ministère, ils étaient 1,12 million le 19 janvier et 1,27 million le 31 à l’échelle nationale.

Le 07/02 à 19:08

Près de 37 % de grévistes chez EDF selon la direction

Il y avait 36,9 % de grévistes parmi les salariés d’EDF mardi, contre 46,5 % lors de la précédente journée de mobilisation le 31 janvier, selon des chiffres de fin de journée publiés par la direction du groupe. Le mouvement social a par ailleurs entraîné des baisses de production importantes dans les centrales électriques, qui ont atteint 6 160 mégawatts en fin de journée, soit l’équivalent de six réacteurs nucléaires.

Le 07/02 à 18:53 Sur le terrain
Fin de la manifestation parisienne, place de la Bastille.
Le 07/02 à 18:52 Sur le terrain

Sur le deuxième cortège rue de Rivoli à Paris, le 7 février 2023.
Le 07/02 à 18:52

Dix-sept interpellations à Paris, selon un bilan provisoire de la préfecture de police

Quelques tensions ont eu lieu entre forces de l’ordre et manifestants à Paris, donnant lieu à 17 interpellations, selon un bilan provisoire de la préfecture de police. Des « éléments radicaux » présents devant le cortège s’en sont pris « aux commerces », a indiqué la même source.

Des personnes vêtues de noir ont brisé la vitrine d’un assureur et endommagé les devantures de deux restaurants McDonald’s. Ils ont aussi cassé un panneau d’affichage publicitaire. Quelques poubelles ont été incendiées.

Des projectiles, dont des bouteilles de verre, ont également été lancés sur des policiers. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues et ont lancé des gaz lacrymogènes pour maintenir les manifestants à distance.

Pour cette troisième journée de mobilisation intersyndicale contre le projet du gouvernement, 4 000 policiers et gendarmes avaient été déployés dans la capitale. Le 31 janvier, il y avait eu 30 interpellations.

Le 07/02 à 18:48 Urgent

« Près de 2 millions » de manifestants en France, selon la CGT

« Près de 2 millions » de personnes ont manifesté en France mardi pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon la CGT, qui avait évoqué 2,8 millions de participants le 31 janvier, et plus de 2 millions le 19.

La manifestation parisienne a réuni 400 000 personnes selon la CGT, autant que le 19 janvier, mais dans de nombreuses villes de province les cortèges étaient moins fournis, selon les chiffres des autorités et des organisateurs.

Le 07/02 à 18:44

La grève moins suivie à la SNCF, mais un trafic sensiblement perturbé

Cheminots de la SNCF militants de la CGT  pendant la manifestation dans les rues de Saint-Nazaire (44) contre la réforme des retraites (report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et augmentation de la durée de cotisation) suite à l’appel national de l’intersyndicale FO, CGT, CFDT, CFTC, Unsa, CFE-CGC, FSU, Solidaires et des organisations étudiantes et lycéennes le mardi 31 janvier 2023.

La grève a été un peu moins suivie à la SNCF, mais suffisamment - notamment chez les conducteurs de train - pour perturber sensiblement le trafic, en particulier celui des trains régionaux et des Transiliens. Les syndicats de cheminots, qui défilaient chacun sous les couleurs de leur confédération, restent divisés sur la stratégie à adopter pour la suite.

Côté CGT et UNSA-Ferroviaire, la priorité est donnée à la manifestation du samedi 11 février. Défilant sous le ballon bleu de l’UNSA, Olivier Armand, porte-parole de cette organisation pour la SNCF, rappelle que « la réforme des retraites n’est pas un sujet cheminot. Nous nous calquons donc sur le mot d’ordre des confédérations ». Pour l’instant, tous les leaders appellent à un durcissement du mouvement pour faire plier le gouvernement, en espérant une forte mobilisation ce samedi.

Lire aussi : Prévisions SNCF pour le mercredi 8 février : deux TGV sur trois et un TER sur deux pendant la grève contre la réforme des retraites

Côté Sud-Rail et CGT, les dirigeants syndicaux n’ont pas non plus l’intention, d’« être les seuls contre cette réforme, comme en 2019. Il faut que les autres fédérations se mobilisent aussi », rappelle Berenger Cernon, de la CGT Cheminots. Mais devant la mobilisation lors des précédentes manifestations, ces deux syndicats ont tenu à durcir le ton sans attendre en prolongeant l’appel à la grève mercredi 8 février. Ils n’ont pas été rejoints par les agents des autres syndicats. La circulation sera donc meilleure mercredi, mais restera sensiblement perturbée. La SNCF annonce deux trains sur trois en moyenne pour les TGV Inoui et Ouigo (un sur deux seulement sur l’axe Atlantique), trois trains Lyria sur cinq vers la Suisse, un Intercité sur deux, pas de train de nuit, et un TER sur deux seulement. « Le trafic TER sera fortement perturbé dans toutes les régions », prévient-elle.

Y aura-t-il des grèves reconductibles la semaine prochaine ou la suivante ? Les syndicats attendaient la réunion de l’intersyndicale interprofessionnelle avant de se prononcer. « La grève, le blocage des transports, n’est pas le seul moyen d’action. La rue compte beaucoup », insiste l’UNSA, concentrée sur la manifestation de samedi. Bérenger Cernon assure, lui, que la CGT ne laissera pas passer une occasion de s’opposer à cette réforme, mais il concède que « l’ambiance est très paradoxale, avec une majorité très forte contre la réforme, beaucoup de monde aux manifestations, mais qu’il n’y a pas eu pour l’instant le détonateur, le signe d’une entrée dans un conflit très dur. S’il y a du monde samedi, ce sera peut-être l’étincelle ».

Lire aussi : Les syndicats de la SNCF appellent à ne pas faire grève samedi 11 février contre la réforme des retraites

Sophie Fay
Le 07/02 à 18:43 Vos questions
Bonsoir, quelles sont les étapes qui conduisent à l'utilisation du 47.1 ? Est-ce que son utilisation est encore dans les projets du gouvernement ? Merci pour ce live très instructif !
kopiste

Bonjour Kopiste,

Voici ce que dit l’article 47.1 de la Constitution, exclusivement consacré aux projets de loi de financement de la sécurité sociale :

Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. (…) Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance.

Le 47.1, c’est un compte à rebours : il permet à l’exécutif de limiter les débats dans le temps et d’outrepasser les parlementaires – par ordonnance – s’ils ne vont pas assez vite à son goût. On peut le voir comme « un 49.3 moins brutal », pour reprendre l’expression de notre journaliste Matthieu Goar dans son article.

Vous comprenez donc qu’il n’y a pas vraiment, dans le jeu parlementaire, « d’étapes qui conduisent » au recours à cet article : c’est seulement par le choix délibéré du gouvernement d’inscrire la réforme des retraites dans un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative (PLFSSR) que cette disposition s’applique. Si l’exécutif était passé par une loi ordinaire, ce qu’il aurait très bien pu faire, cet ultimatum n’aurait pas eu cours.

Le 07/02 à 18:28 Sur le terrain

Arrivée du cortège place de la Bastille à Paris pendant que les forces de l’ordre sont placées boulevard Henri, le 7 février 2023.
Le 07/02 à 18:16 Sur le terrain

Le 07/02 à 18:03

« J’ai 53 ans, mais un corps de 75 ans ! Déglinguée de partout !  »

Lamia, déléguée syndicale. Elle travaille chez Monoprix à Paris depuis 23 ans. Le 7 février 2023.

Lamia, interrogée dans le cortège parisien, est responsable de rayon chez Monoprix depuis 23 ans. « J’y ai laissé deux genoux, une épaule et huit fausses couches » assène-t-elle d’emblée avant d’ajouter pour en rire : « J’ai 53 ans, mais un corps de 75 ans ! Déglinguée de partout !  » Elle a été reconnue travailleuse handicapée. A quel âge pourra-t-elle partir en retraite ? Elle ne sait pas. Son statut de travailleuse handicapée peut ouvrir des droits à une retraite anticipée, mais il faut avoir cotisé un nombre de trimestres minimum. Or, née à l’étranger, elle a commencé à cotiser tardivement en France. « J’ai presque 19 ans de retard », se lamente-t-elle.

Le 07/02 à 17:58

Le contexte

Live animé par Marie Slavicek, Jean-Philippe Lefief et Julien Lemaignen

Image de couverture : Arrivée des manifestants contre la réforme des retraites, place de la Bastille, à Paris, le mardi 7 février 2023. SAMEER AL-DOUMY / AFP
  • Voici notre carte avec les chiffres des participations aux manifestations du 7 février.
  • Après deux journées de grève et de manifestations, les 19 et 31 janvier, dont la dernière a dépassé le record de participation de 2010, l’intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées d’action, les mardi 7 et samedi 11 février. Nos journalistes sont mobilisés à Paris, Alès, Blois, Lille ou Rodez pour vous raconter la journée.
  • La deuxième journée de mobilisation a réuni le 31 janvier plus de 1,27 million de personnes, selon le ministère de l’intérieur (plus de 2,5 millions, selon les syndicats), soit davantage que la première du 19 janvier (1,12 million de personnes, selon les autorités), et que le record historique de 2010. « Il faut amplifier » la mobilisation, a enjoint le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Les syndicats restent toutefois prudents sur leurs chances d’égaler la mobilisation du 31 janvier.
  • Dans l’opinion, la contestation va grandissante contre la réforme phare du second quinquennat Macron. Mais le gouvernement n’en démord pas : elle est « indispensable » pour « préserver notre système de retraites par répartition », a réaffirmé jeudi la première ministre, sans dévier sur le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans.
  • Tchat. La bataille sur la réforme des retraites, qui s’est également engagée lundi après-midi à l’Assemblée, promet par ailleurs d’être une course d’obstacles pour le gouvernement. Jérémie Lamothe, journaliste chargé de l’actualité du Parlement, a répondu à vos questions à 12 heures.

Nos contenus sur la réforme des retraites :

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