Santé publique France a fait état, mardi 28 juin, d’un très fort rebond des nouveaux cas de Covid-19. Les nouvelles contaminations ont atteint 147 248, soit 54 % de plus qu’il y a une semaine.
Les chiffres du mardi sont en général plus élevés que ceux des trois jours précédents en raison de la fermeture de laboratoires et pharmacies le dimanche, et du temps nécessaire à collecter les données du week-end. Les autorités sanitaires avaient comptabilisé 95 000 cas il y a sept jours et 35 000 cas il y a quatre semaines.
Dans ce contexte de reprise épidémique, la première ministre, Elisabeth Borne, a demandé aux préfets et autorités sanitaires d’encourager le port du masque « dans les lieux de promiscuité » et « espaces clos », en particulier « les transports en commun », face au regain de cas de Covid-19, a annoncé Matignon.
La première ministre a repris plusieurs des préconisations formulées lundi par la ministre de la santé, Brigitte Bourguignon. Des « recommandations », sans « caractère obligatoire » mais qui interviennent alors que le taux d’incidence de l’épidémie « a doublé en une semaine sur la quasi-totalité du territoire métropolitain et dans l’ensemble des classes d’âge de la population », a souligné Matignon.
Elisabeth Borne a donc appelé à « amplifier les messages de prévention », avec comme consignes de « se laver fréquemment les mains », « aérer régulièrement les espaces clos », « porter un masque dans les lieux de promiscuité, les espaces clos et en particulier les transports en commun en période d’affluence » et « se tester dès les premiers symptômes et s’isoler immédiatement en cas de positivité ».
Vérification des schémas vaccinaux
La cheffe du gouvernement a également demandé que chacun « vérifie son schéma vaccinal », notamment les Français de plus de 60 ans et les plus fragiles qui « doivent bénéficier de la deuxième dose de rappel », c’est-à-dire leur quatrième injection. Ceux-ci doivent d’ailleurs recevoir « dans les prochains jours, des mails de sensibilisation » de la part de l’Assurance-maladie.
Parallèlement, l’exécutif travaille à un nouveau projet de loi, qui doit être présenté et examiné en juillet, visant à maintenir « un dispositif de veille et de sécurité sanitaire » jusqu’en mars 2023.
L’Europe connaît actuellement une septième vague de Covid-19, qui s’explique en grande partie par l’échappement immunitaire des nouveaux variants, c’est-à-dire une forte capacité à résister aux protections induites par la vaccination et les précédentes infections.
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