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Retraite

Retraite à 65 ans : Macron veut des critères individuels, promet de concerter

Pour reporter l'âge de la retraite à 65 ans, un point-clé de son programme, Emmanuel Macron veut "prendre en compte la pénibilité des carrières" mais par des critères "qu'on individualise", car "sinon on va recréer des régimes spéciaux".

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Reporter l'âge de la retraite à 65 ans est un point-clé du programme d'Emmanuel Macron

ALLILI MOURAD/SIPA

Pour reporter l'âge de la retraite à 65 ans, un point-clé de son programme, Emmanuel Macron veut "prendre en compte la pénibilité des carrières" mais par des critères "qu'on individualise", car "sinon on va recréer des régimes spéciaux". Il souhaite aussi tenir compte "des carrières longues" ainsi que "des métiers fatigants, physiquement ou nerveusement", citant les travailleurs des abattoirs et les enseignants, pour qui "il est parfois dur dans certaines classes d'aller jusqu'à 65 ans".

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Pour tous ces cas, "on va adapter les fins de carrière par la négociation", a-t-il assuré sur France 3. Il a promis s'il est réélu "de lancer une concertation de manière apaisée" sur cette réforme au début de son second quinquennat, plutôt que de la mettre en oeuvre dès son arrivée.

"Je conviens" que cette réforme n'est pas facile

"Ca n'a rien à voir avec le quoi qu'il en coûte", a-t-il affirmé, la réforme ne vise pas à "compenser les dépenses du Covid" mais à "préserver nos pensions à l'avenir". Interrogé sur "le risque de remettre les Français dans la rue", au vue de l'hostilité des syndicats, il a jugé que celui-ci existe mais que pour convaincre "il faut expliquer pourquoi".

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"Je conviens" que cette réforme n'est pas facile, mais "ce n'est facile sur rien", a-t-il dit. Et, impossible selon lui d'en faire l'économie si on veut financer l'autonomie des seniors et relever la pension minimale à taux plein à 1.100 euros, autres promesses de son programme.

"Je veux faire les choses avec calme, avec bienveillance, c'est pour ça que je n'ai pas lancé de telles réformes il y a quelques mois", a-t-il assuré. "Notre pays est fatigué de la crise Covid et inquiet de la guerre, mais il faut continuer à avancer", a-t-il défendu.

(Avec AFP)

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