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Emploi: un marché dynamique au premier trimestre selon la Dares

Les mouvements dans les deux sens sont importants sur le marché de l'emploi.
Les mouvements dans les deux sens sont importants sur le marché de l'emploi. luckybusiness / stock.adobe.com

Un nombre important de contrats ont été signés au premier trimestre 2022, mais les sorties sont, elles aussi, à un niveau élevé.

6.245.900 c'est le nombre de contrats de travail qui ont été signés au 1er trimestre 2022 en France métropolitaine dans le secteur privé, selon une nouvelle étude de la Dares. Un chiffre plus important qu'avant la crise sanitaire pointe l'organisme. Plus positif encore, le nombre de CDI progresse davantage que les CDD (+1,5% contre +1%) par rapport au trimestre précédent. Cependant, cette accélération des embauches est compensée par celle des sorties. 6.116.400 contrats prennent fin au 1er trimestre 2022, soit 0,2 % de plus qu'au 4e trimestre 2021.

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Dans le détail, 1.139.400 CDI ont été signés contre 5.106.600 CDD. L'embellie sur le marché de l'emploi provient des établissements de 10 à 49 salariés (+11,3%) et de ceux de plus de 50 salariés (+4,6%). En revanche les petites structures sont plus à la peine (-12,3%). De même, la hausse se retrouve dans les trois principaux secteurs d'activité : l'industrie (+3,2%), la construction (+2,7%) et dans le tertiaire (+1%).

Dans le sens des sorties le mouvement est similaire. 1.079.400 sont des fins de CDI et 5.036.900 sont des CDD, en grande majorité de moins d'un mois. Elles sont en hausse dans les moyennes (+9,6%) et les grandes structures (+3,4%), tandis qu'elles se replient fortement dans les plus petites entreprises (-12,6%).

Le spectre de la grande démission

Entre les prises de conscience lors du confinement et le dynamisme du marché de l'emploi, de plus en plus de salariés se mettent à réfléchir à l'idée de poser leur démission. Selon une étude OpinionWay pour Indeed publiée le 24 mai dernier, il serait 35% à n'avoir jamais eu autant envie de quitter leur poste qu'actuellement. Une proportion qui monte à 42% chez les moins de 35 ans.

Dans ce sens-là, la France suit une tendance à l'œuvre outre-Atlantique. Là-bas, le phénomène de démission est tel que les Américains lui ont donné un nom : «the great resignation» (la grande démission).


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