Travail forcé, écologie: Bruxelles veut régir les entreprises
La Commission européenne veut les contraindre à corriger les manquements dont elles sont responsables.
La « gouvernance d'entreprise durable ». Tel est le concept au cœur de la proposition législative présentée mercredi par la Commission européenne. Elle impose un devoir de diligence pour éviter les violations des droits humains et les préjudices environnementaux.
Cela répond à une demande des consommateurs, de plus en plus réticents à acheter des produits issus du travail d'enfants ou de la destruction de l'environnement. La Commission pointe également l'avantage d'une harmonisation des règles pour le marché unique, alors que la fragmentation menace. Des législations différentes existent en France et en Allemagne, et d'autres sont en préparation, notamment au Benelux.
«Ne plus fermer les yeux»
Concrètement, les entreprises devront prendre des mesures « appropriées » pour « prévenir, mettre fin ou atténuer » les violations des droits de l'homme et les impacts environnementaux négatifs. Quant à l'interdiction de produits issus du travail forcé initialement prévue, elle fera l'objet d'une proposition à part. L'obligation…
anonyme
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Et quand est ce que l'UE va, elle, rendre des comptes sur son déficit démocratique comme le refus du referendum, sa censure des idées qui lui déplaisent et son harcèlement des pays qui veulent rester européens ?
anonyme
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Ce n'est pas aux ONG de "scruter" : elles sont militantes et peu dignes de foi.
Clint62
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Travail forcé pour les grand délinquants et les tueurs