A Paris, manifestation contre la réforme des retraites le 13 avril.
Live terminé

Manifestations du 13 avril contre la réforme des retraites : une participation bien moins forte, selon l’intersyndicale et le gouvernement

Les opposants étaient moins nombreux dans les rues, jeudi : 380 000 selon le ministère de l’intérieur, contre 570 000, jeudi dernier. La CGT en revendique 1,5 million, en-deçà des 2 millions rencensés le 6 avril. Les regards sont désormais tournés vers le Conseil constitutionnel, qui annoncera vendredi s’il valide le texte.

Le 13/04 à 21:16

Ce live est maintenant terminé, merci de l’avoir suivi

Merci à tous d’avoir passé cette douzième journée de manifestations contre la réforme de retraites en notre compagnie !

Nous nous retrouverons ce vendredi dans un nouveau live, dès 8 heures, pour suivre une étape décisive de la mobilisation sociale, avec la double décision du Conseil constitutionnel.

Bonne soirée à toutes et tous !

Le 13/04 à 21:11

A la veille d’une double décision décisive du Conseil constitutionnel, la mobilisation se tasse dans la rue

  • Après quasiment trois mois de conflit social, la mobilisation a donné des signes d’essoufflement. Selon le ministère de l’intérieur, 380 000 manifestants ont défilé en France, dont 42 000 à Paris, contre 570 000, dont 57 000 dans la capitale, le 6 avril. C’est la deuxième plus faible mobilisation depuis le début du mouvement après celle du 11 mars (368 000) alors que le plus haut a été atteint le 7 mars avec 1,28 million de manifestants.
  • La nouvelle secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a de son côté revendiqué « plus d’1,5 million de manifestants », dont 400 000 à Paris, contre deux millions la semaine dernière. « Contrairement à ce qu’espère le gouvernement, le mouvement est loin d’être fini », a-t-elle estimé.
  • Des heurts et dégradations ont à nouveau émaillé les manifestations à Nantes, Rennes et Lyon, où un photographe a été blessé lors d’une charge policière. A Paris, la préfecture faisait état en début de soirée de 44 interpellations au total et de 10 blessés parmi les forces de l’ordre.
  • Dans les cortèges de jeudi, beaucoup avaient déjà les yeux tournés vers le Conseil constitutionnel, qui rendra vendredi deux décisions décisives pour la suite de la mobilisation. L’institution se prononcera sur la conformité de la réforme et sur la validité du projet de référendum d’initiative partagée (RIP) visant à maintenir à 62 ans l’âge légal de départ à la retraite.
  • Objet de toutes les attentions, le Conseil constitutionnel, logé dans le Palais Royal, au cœur de la capitale, est sous haute surveillance. Le lieu et ses abords seront interdits à toute manifestation jusqu’à samedi 8 heures. Un rassemblement est programmé vendredi en fin d’après-midi sur le parvis de l’Hôtel de Ville, à l’appel de certains syndicats.
Le 13/04 à 20:15 Sur le terrain

Tension entre un manifestant et des membre des Forces de l’Ordre, à Paris, France, le 13 avril 2023.
La police arrête un manifestant place de la Bastille, à Paris, le 13 avril, 2023.
Le 13/04 à 20:12 Pour approfondir

Dans les cortèges jeudi, comme une ambiance de fin de soirée

Ne pas lâcher après trois longs mois de lutte. Ne pas se résigner alors que le Conseil constitutionnel n’a pas encore rendu sa décision. Tenir, toujours, battre le pavé, encore. Pour dire et redire son opposition à la réforme des retraites, au recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans. Pour réaffirmer, aussi, la légitimité de la rue face à celle des urnes.

La fatigue se fait clairement sentir mais les manifestants ont défilé pour la douzième fois, jeudi 13 avril, à Paris et partout en France. Les records de participation sont loin, l’affluence ayant baissé pour la troisième fois de suite. Dans la capitale, la Préfecture de police a compté 42 000 manifestants (contre 57 000 le 6 avril) tandis que la CGT en revendique 400 000. Un essoufflement observé un peu partout. C’est le cas à Bordeaux (entre 6 200 et 40 000 personnes), à Toulouse (9 000 à 70 000), à Nantes (10 000 à 25 000), à Rennes (6 500 à 15 000), à Strasbourg (3 400 à 9 500) ou encore à Limoges (2 000 à 13 000). Dans les cortèges planent comme une ambiance de fin de soirée. Restent les fêtards invétérés, qui veulent profiter jusqu’au bout des derniers instants.

Récit de cette douzième journée de mobilisation :

Lire aussi : Partout en France, des manifestants contre la réforme des retraites dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel : « Si on n’y croyait plus, on ne serait pas là »

Le 13/04 à 20:09 Vos questions
Merci pour votre travail ! Sait on vers quelle heure on devrait obtenir la réponse du conseil constitutionnel demain ?
Un petit espoir

Bonjour,

Aucune heure précise de publication des décisions - sur la réforme et le RIP - n’a été annoncée. Tout juste sait-on qu’elle aura lieu demain en fin d’après-midi ou début de soirée.

Le 13/04 à 19:46

« Plus d’1,5 million de manifestants » en France, selon le nouveau décompte de la CGT

« Plus d’1,5 million de personnes » ont manifesté en France jeudi lors de la douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a rapporté à l’Agence France-Presse la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Le syndicat avait dans un premier temps annoncé dans un communiqué « plus d’un million », ce qui aurait été la plus faible participation revendiquée par le syndicat depuis le début du mouvement social.

« Malgré une période de vacances scolaires, aujourd’hui, ce sont près de 280 manifestations et rassemblements encore organisés dans tout le pays », s’est félicitée la CGT dans son communiqué. Selon le ministère de l’intérieur, quelque 380 000 manifestants ont défilé jeudi en France, soit la deuxième plus faible mobilisation depuis le début du mouvement après celle du samedi 11 mars (368 000).

Le 13/04 à 19:35

A Paris, dix blessés chez les forces de l’ordre

La préfecture de police a fait état de 36 interpellations à 18 heures, et de dix blessés parmi les forces de l’ordre. La semaine dernière, le ministère de l’intérieur avait rapporté 111 interpellations dans tout le pars, et 154 blessés chez les policiers et gendarmes.

Le 13/04 à 19:26

La gauche présente une deuxième demande de référendum d’initiative partagée

Députés et sénateurs de gauche ont lancé jeudi une deuxième demande de référendum d’initiative partagée (RIP) sur la réforme des retraites, un texte davantage « sécurisé » en termes juridiques que la demande sur laquelle le Conseil constitutionnel doit se prononcer vendredi. « Le texte a été déposé sur le bureau du président du Sénat Gérard Larcher », a indiqué à l’Agence France-Presse le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, confirmant une information de Public Sénat. « L’objectif est que ce texte soit transmis au Conseil constitutionnel demain, (vendredi) avant l’éventuelle promulgation de la réforme », a-t-il précisé. « C’est le même texte » que la première demande, complété par un deux article « qui crée un élément de réforme : une recette fiscale liée aux ressources du capital pour sécuriser le financement de la retraite par répartition ». Cela afin de pallier « l’éventuelle faiblesse » de la première demande.

Le RIP est une procédure particulièrement complexe. Son dépôt nécessite la signature de plus de 185 députés et sénateurs. Quelque 250 parlementaires avaient déposé la première demande. « Peut-être que le RIP n°1 sera validé, ce n’est pas impossible, mais après débat entre les groupes de gauche, on a décidé de rajouter un article qui aboutit à une sécurisation plus importante », a ajouté Patrick Kanner. « Ceinture et bretelles. Nous voulons sécuriser la rédaction afin de nous laisser le maximum de chances, c’est le sens du dépôt d’un second texte », a confirmé une source socialiste à l’Assemblée nationale.

Vendredi, le Conseil constitutionnel doit décider à la fois de donner ou non son feu vert à cette procédure et de censurer ou non la réforme, ou certaines de ses dispositions. Le RIP n’a jamais abouti depuis son introduction dans la Constitution en 2008, à l’initiative de Nicolas Sarkozy.

Le 13/04 à 19:21 Urgent

380 000 manifestants en France, selon ministère de l’intérieur

Le ministère de l’intérieur a relevé 380 000 personnes dans les rues du pays jeudi, contre un million pour la CGT. Les deux sources confirment la baisse globale de la mobilisation contre la réforme des retraites. Jeudi dernier, à l’occasion de la onzième journée de manifestations, les autorités avaient dénombré 570 000 marcheurs, les syndicats deux millions.

Le 13/04 à 19:13 Urgent

Un million de manifestants en France, selon la CGT

Plus d’un million de personnes ont défilé dans le pays jeudi, selon la CGT. Le syndicat en avait dénombré deux fois plus le 6 avril, lors de la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Plus tôt dans la journée, la CGT avait rapporté 400 000 manifestants à Paris, dix fois plus que la préfecture (42 000).

Le 13/04 à 19:09 Sur le terrain

A Paris, les derniers espoirs fondés sur le Conseil constitutionnel

Dans le cortège parisien, alors que des heurts ont eu lieu place de la Bastille, Sophie Landaud Liautaud, enseignante-chercheuse à Agro Paris Tech, elle, se réjouit d’une manifestation qui s’est « globalement très bien passée ». L’enseignante se dit en revanche « assez pessimiste » quant à la décision du Conseil constitutionnel demain : difficile de croire à un retrait pur et simple.

« Pourtant ça aurait pu être une issue pour apaiser les tensions », évoque la quinquagénaire. « Mais vu la composition des membres du Conseil, je doute que la loi soit jugée anticonstitutionnelle. » Une lueur d’espoir en revanche sur le référendum d’initiative partagée (RIP). « Je pense que ça pourrait être une option vraiment intéressante, mais il va falloir continuer à mobiliser les gens dans la durée », soutient-elle. Sophie espère en tout cas que la « mobilisation va continuer ».

La crainte d’un essoufflement du mouvement a poussé Caroline, architecte de 27 ans, à venir aujourd’hui. « J’avais peur qu’il y ait de moins en moins de gens, c’est pour ça que je suis venue ». Demain, elle n’a « aucune idée de ce que le Conseil constitutionnel va décider », mais ne se berce pas d’illusions. « J’ai du mal à croire en tout cas que les manifestations puissent encore avoir un impact sur les décisions du gouvernement », poursuit-elle. Mais pour la jeune femme ce qui compte c’est d’être là. « Bien que ça soit la douzième journée de mobilisation et bien que ça commence à être compliqué pour beaucoup de tenir, les gens sont encore nombreux et continuent à manifester ensemble, c’est ça qu’il faut retenir », souligne-t-elle.

Minh Dréan
Le 13/04 à 18:56 Sur le terrain

Les forces de l’ordre interviennent à la fin de la manifestation contre la réforme des retraites, place de la Bastille (Paris), le 13 avril 2023.
Le 13/04 à 18:26 Vos questions
Bonjour, sur le RIP vous ne précisez pas la chose essentielle: s'il est autorisé, en dehors du risque d'examen au Parlement, que se passe-t-il si la loi est validée, puis promulguée? Du coup le RIP devient impossible, non?
RIP-peur

Bonjour,

Pour rappel, l’article 11 de la Constitution fixe comme critère pour le référendum d’initiative partagée (RIP) qu’il n’ait pas « pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an ». Si le Conseil constitutionnel valide demain le projet de RIP, cette condition sera considérée comme remplie, qu’importe si la réforme des retraites est promulguée dans les jours à venir.

Le 13/04 à 18:06 Sur le terrain

Un membre des Forces de l’Ordre est pris en charge par un secouriste, à Paris, le 13 avril 2023
Lors de la manifestation à Nantes, le 13 avril 2023.
Le 13/04 à 18:01 Vos questions
Bonjour, Déjà merci pour les lives ! Pouvez vous rappeler la procédure et délais pour un RIP et les enjeux ? merci
Doudou

Bonjour,

Voici les quatre grandes étapes pour aboutir à la convocation d’un référendum d’initiative partagée (RIP).

  • 1. Soutien d’un cinquième des parlementaires. le RIP est une proposition qui doit être cosignée par au moins 185 députés et sénateurs – un cinquième de l’ensemble des parlementaires. Dès le 20 mars, jour de l’adoption officielle de la réforme, plus de 250 députés et sénateurs de gauche ont soumis une proposition de loi au Conseil constitutionnel, visant à « affirmer que l’âge légal de départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans ».
  • 2. Validation par le Conseil constitutionnel. L’institution a un mois pour se prononcer sur la recevabilité du projet de loi. Les « sages » vérifient que, outre le nombre de parlementaires le déposant, le texte susceptible d’être soumis à référendum entre bien dans les critères prévus par la Constitution. Cette décision sera rendue publique demain, vendredi 14 avril.
  • 3. Recueil de 4,8 millions de signatures. Si le texte est jugé recevable par le Conseil constitutionnel, il doit recevoir l’approbation de 4,88 millions de signatures – soit le dixième du nombre d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Le recueil des signatures, qui s’étend sur une période de neuf mois, est organisé par le ministère de l’intérieur, qui doit mettre en place une plate-forme dématérialisée de vote.
  • 4. Examen par les assemblées. S’il est validé par 4,8 millions d’électeurs, le projet de loi doit ensuite être examiné au moins une fois par les deux chambres du Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat, dans un délai de six mois. A défaut, le président de la République soumet la proposition de loi au référendum.

Lire aussi : Réforme des retraites : comment fonctionne le référendum d’initiative partagée porté par la gauche ?

Le 13/04 à 17:47 Vos questions
Bonjour, Est-il possible d’avoir la carte qui va bien ? Merci merci
On est là

Bonjour,

Voilà la carte des manifestations !

Le 13/04 à 17:45

42 000 manifestants à Paris selon la préfecture

42 000 personnes ont marché jeudi contre la réforme des retraites, selon la préfecture, soit dix fois moins que l’affluence publiée plus tôt par la CGT (400 000). Le 6 avril, la préfecture avait dénombré 57 000 manifestants.

Le 13/04 à 17:20 Sur le terrain

Lors de la manifestation à Nantes, le 13 avril 2023.
Le 13/04 à 17:10

Record des caisses de grève en ligne

L’hébergeur de cagnottes en ligne Leetchi constate une envolée des dons aux caisses de grève en ligne. Selon ses chiffres, communiqués au Monde jeudi 13 avril, depuis le 10 janvier, 149 cagnottes ont été créées pour soutenir les grévistes et 1 644 714 euros récoltés. Au total, c’est trois fois plus que ce qui avait été collecté lors du conflit sur les retraites de 2019-2020 (535 908 euros) pour un nombre de cagnottes similaire. Avec un vrai pic de dons depuis mars : 1 307 774 euros récoltés, contre 32 802 euros en janvier et 119 955 euros en février.

A ce jour seules treize cagnottes ont déjà été dépensées partiellement ou totalement pour un montant total de 8 224 euros. « Ukraine, Covid, incendie de Notre-Dame et maintenant les retraites : on constate que tout grand sujet d’actualité se traduit par la création de cagnotte. C’est un moyen s’exprimer et de soutenir, comme une pétition, une cause qui touche » décrit Alix Poulet, directrice générale de Leetchi. S’y appliquent les mêmes frais de gestion que pour toutes les autres cagnottes.

Aline Leclerc
Le 13/04 à 16:58 Sur le terrain

A Lyon, 22 000 manifestants selon l’intersyndicale, 9 900 selon la police, « j’ai peur que ce soit la dernière »

A Lyon, la manifestation a commencé par des fleurs, accrochées par des sapeurs-pompiers de Solidaires sur les boucliers des CRS. Elle s’est terminée, trois kilomètres après, dans les heurts et les gaz lacrymogènes, place Charles-Hernu à Villeurbanne. Le parcours était inédit, avec moins de commerces pour éviter les saccages. Ce qui n’est pas pour décourager Delphine Front, 51 ans, bibliothécaire : « Financièrement, c’est épuisant, à chaque fois un jour de salaire saute. Mais je vais essayer de tenir. Si le Conseil constitutionnel annule des dispositions de la loi, on sera légaliste, mais tout cela laissera des traces. »

Son mari, Stéphane, 61 ans, archiviste, avoue ses doutes mais ne veut pas se dire vaincu. « C’est peut-être le baroud d’honneur. J’ai peur que ce soit la dernière. Mais s’il faut revenir, même à la retraite, je reviendrai », assure l’agent, dont la fin de carrière serait repoussée de quelques mois. Le référendum en guise de solution ? « Ce sera long et donc l’objet de la prochaine campagne présidentielle. Beaucoup de jeunes vont s’y intéresser », prédit Delphine. Émaillée d’incendies et des violentes dégradations de vitrines, la manifestation lyonnaise a compté 22 000 participants, selon l’intersyndicale, 9 900 selon la préfecture. Moitié moins que le 23 mars, « la mobilisation reste importante pour un jour de vacance scolaire », estime un délégué CGT.

Richard Schittly (Lyon, correspondant)

Le contexte

Live animé par Corentin Lesueur

Image de couverture : A Paris, manifestation contre la réforme des retraites le 13 avril. STEPHANIE LECOCQ / REUTERS
  • Pour la douzième journée de mobilisation, la participation était bien moins importante dans les cortèges : 380 000 selon le ministère de l’intérieur dans toute la France, contre 570 000, jeudi dernier. La CGT en revendique 1,5 million, en-deçà des 2 millions rencensés  le 6 avril. A Paris, où le cortège est passé près du siège du Conseil constitutionnel protégé par un gros dispositif policier, les autorités parlent de 42 000 manifestants, les syndicats en revendiquent 400 000. Des violences ont eu lieu dans certains cortèges à Rennes, Nantes et Lyon.
  • Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a affirmé jeudi que le combat syndical contre la réforme des retraites était « loin d’être terminé », se projetant vers de « grandes manifestations populaires le 1er mai ». « Contrairement à ce qu’espère le gouvernement, le mouvement n’est pas fini », a renchéri à ses côtés la numéro un de la CGT Sophie Binet, réaffirmant, peu avant le départ du cortège parisien, que le président « ne peut pas gouverner le pays tant qu’il ne retire pas cette réforme ».
  • Des actions « coup de poing » ont été lancées dans la matinée avec le blocage d’axes routiers et ferroviaires dans plusieurs villes, d’un dépôt de camions poubelles à Aubervilliers et de l’incinérateur de déchets d’Ivry-sur-Seine, près de Paris. Des manifestants ont envahi à la mi-journée le siège de LVMH situé 22 avenue Montaigne, dans le 8e arrondissement de Paris, qui abrite également un magasin Louis Vuitton. « On vient symboliquement et pacifiquement donner l’idée au gouvernement de prendre l’argent dans la poche des milliardaires », a déclaré sur place un militant de SUD-Rail, Fabien Villedieu, au lendemain de l’annonce par LVMH d’une forte croissance de son chiffre d’affaires. Des poubelles ont été déposées devant le Conseil constitutionnel pour bloquer l’entrée, qui a été par la suite dégagée par les forces de l’ordre.
  • Dans les raffineries de TotalEnergies, où la grève reconductible menée depuis début mars avait récemment pris fin, 20 % des salariés postés dans la matinée ont cessé le travail, a indiqué un porte-parole du groupe. Les expéditions en provenance des sites de Donges (Loire-Atlantique) et de la Mède (Bouches-du-Rhône) ont été interrompues, a-t-il ajouté.
  • Dans les transports publics, le trafic était, comme prévu, quasi normal à la RATP tandis que la circulation des trains SNCF ne devait être perturbée que « sur certaines lignes ».
  • Face à l’intransigeance du gouvernement, qui a martelé qu’il ne renoncerait pas à la réforme, tous les regards sont tournés vers le Conseil constitutionnel. Ce dernier annoncera vendredi « en fin de journée » s’il valide le projet de réforme des retraites, ou s’il le censure en partie ou dans sa totalité. Il jugera aussi si la demande de référendum d’initiative partagée (RIP) de la gauche est recevable ou non.

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