Mobilisation nationale des retraités ce jeudi pour l'augmentation des pensions
Face à la hausse du coût de la vie, l'intersyndicale a réclamé la «réindexation des pensions sur l'évolution des salaires».
Des manifestations se sont tenus dans plusieurs villes de France ce jeudi après-midi alors qu'une large union de syndicats de retraités a appellé à une mobilisation nationale pour le pouvoir d'achat et les droits des retraités ce jeudi 24 mars. Selon les organisateurs, 3000 personnes ont défilé dans la capitale en début d'après-midi. Le ministère de l'Intérieur en a dénombré 800 à Paris, 13.200 au total dans une soixantaine de manifestations en France.
Des rassemblements ont effectivement eu lieu dans une vingtaine de villes françaises, dont Paris, Marseille, Lyon et Bordeaux. Le groupement intersyndical appelant à la mobilisation comprend neuf membres : la CGT, l'Union confédérale des retraités FO, la CFTC, la CFE-CGC, FSU, Solidaires, Retraités de la fonction publique, LSR et Ensemble & Solidaires.
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L'intersyndicale réclame l'indexation des retraites sur les salaires
Les représentants des syndicats alertent sur l'inflation des prix qui provoque une hausse du coût de la vie pour les retraités et réclament l'augmentation de leur pouvoir d'achat. «Nous ne voulons pas de prime, mais une véritable augmentation des pensions de retraite», a déclaré plus tôt cette semaine Marc Bastide, secrétaire général de l'UCR-CGT. La revalorisation des retraites au 1er janvier 2022 n'a pas satisfait les représentants syndicaux. «Les pensions ont augmenté en début d'année de 1,1%, alors que l'inflation est à 4%», constate Marylène Cahouet, responsable de la section retraités de la FSU, en tête du cortège parisien ce jeudi. «Nous avons calculé. On estime avoir perdu l'équivalent d'un mois de pension sous le quinquennat d'Emmanuel Macron», avance celle qui est aussi une professeur de lettres à la retraite. L'intersyndicale réclame ainsi dans ses communiqués la «réindexation des pensions sur l'évolution des salaires» et un «rattrapage» du gel des pensions.
Un ancien cheminot venu d'Essonne pour manifester à Paris ce jeudi s'indigne : «Depuis douze ans que je suis en retraite, j'ai dû gagner 20 euros sur ma pension. Concrètement, ça nous oblige à faire gaffe, comme les smicards». Dans le cortège, la question du pouvoir d'achat est dans toutes les bouches. «On a bien le droit de vouloir aller au cinéma ou s'acheter un bouquin», lance Aline, psychologue à la retraite venue marcher sous la bannière de Solidaires.
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Renforcer les services publics
Les syndicats dénoncent également un coût de la santé trop élevé pour nombre de retraités et revendiquent la prise en charge de l'autonomie par l'Assurance-maladie. Ils demandent par ailleurs un renforcement des services publics, notamment dans les zones rurales. «Les personnes âgées ont de plus en plus de mal à trouver des médecins», déplore Marylène Cahouet, qui demande aussi «l'arrêt de la numérisation à outrance des démarches», qui entrave selon elle l'accès aux services des populations qui maitrisent le moins les outils numériques.
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chapy
le
Dans ce défilé il y a la moitié des retraité qui gagnent plus qu'une personne qui travaille à temps plein et en plus ils sont propriétaires de leur biens ils ne payent plus de loyer ni de taxe d'habitation ils ont juste la taxe foncière à payer .Alors poupoune
Heretique
le
Étant retraité transatlantique étranger, toujours francophile, d'ailleurs, je partage les sentiments des retraités en France et je crois que leur protest ne soit pas suffisamment fort. Une manifestation à cheval, tambour battant et trompette sonnant, fût plus impressionnante et plus efficace.
FABRICE LIOGA
le
De toute façon ils votent Macron à 75%…