La femme, un Homme comme les autres

Le 8 mars nous célébrons partout dans le monde la journée internationale de la femme, nous nous trompons, la vraie appellation est la journée internationale DU DROIT des femmes.

Aucun besoin donc pour les marques de nous proposer des fleurs, des bracelets à l’achat d’un coffret « femme » ou encore une culotte offerte à l’achat d’un soutien gorge (vu sur internet)!

Serait-ce un peu lourd?

La journée internationale du droit des femmes a été mise en place, pour faire un bilan de la condition et de l’état du droit des femmes dans tous les pays. Sa création remonte à 1910 à l’initiative de l’internationale socialistes des femmes (ISF)

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106 ans d’existence pour en venir au constat que l’égalité entre hommes et femmes serait fixée à 2030 par l’ONU Femme, un organisme dépendant des Nations Unies créé en 2010.
Un bref bilan international pour 2016 :
  • 500 milions de femmes ne savent pas lire

  • 62 milions de filles sont privées de leur droit à l’éducation

  • 155 pays ont une législation qui différencie hommes et femmes

  • 27% des femmes sont payées moins que les hommes à diplôme et travail égal

Le 8 mars une journée comme les autres? Et si la journée de la femme n'existait pas? Si les projecteurs n'étaient pas braqués sur elles qu'une fois par an, serions-nous quand même dans cette situation?

Nous ne pouvons le savoir, nous saluons néanmoins le travail des femmes et hommes engagés, des associations, des politiques qui essaient de faire bouger les choses. Notre fédération lutte depuis sa création pour une vraie égalité au sein des entreprises, fin du plafond et du mur de verre, la vraie possibilité pour les femmes d’investir des postes à haut niveau. Ne plus subir de discrimination lors de leur maternité, ne plus subir de discrimination salariale.

Pour reprendre les propos de Catherine Vidal, neurobiologiste française :
” La femme n’existe pas, on ne trouve que DES femmes, toutes différentes dans leurs personnalités, leurs comportements, leurs pensées. Les vieux préjugés d’un déterminisme biologique inné des différences d’aptitudes et de comportements entre les femmes et les hommes ne sont plus défendables. “