Législatives: après la suspension par Attal, quel avenir pour la réforme de l’assurance chômage?
Cette réforme, unanimement dénoncée par les partis de gauche, visait à durcir les droits des demandeurs d’emplois.
Cette réforme, unanimement dénoncée par les partis de gauche, visait à durcir les droits des demandeurs d’emplois.
Gabriel Attal suspend la réforme controversée de l’assurance chômage, qui visait à durcir les droits des demandeurs d’emplois, a annoncé son entourage ce dimanche 30 juin au soir à l’issue du premier tour des législatives.
Alors que les trois principaux blocs en lice pour les élections législatives rivalisent de mesures pour convaincre, notamment sur le pouvoir d’achat, les retraites, ou encore la fiscalité, LCP a consulté trois spécialistes de l’économie et des finances – François Ecalle, Michaël Zemmour et Nicolas Bouzou – afin de nous livrer leurs visions respectives des programmes d’Ensemble pour la République, du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national.
Invités à débattre avec le Premier ministre Gabriel Attal sur TF1 mardi 25 juin au soir, le président du RN, Jordan Bardella, et le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, ont expliqué plus concrètement qu’ils ne l’avaient fait jusque-là les effets de ce que leurs formations politiques proposent en matière de retraites.
Les partenaires sociaux sont parvenus à un projet de position commune pour relancer leur accord de juin 2023 sur la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale, bloqué par un problème de transposition législative.
Retour de la retraite à 60 ans, statu quo, généralisation du système par capitalisation, les propositions des différents partis engagés dans ces Législatives sont extrêmement variées, et n’ont bien sûr pas le même impact sur les finances publiques.
On commence à y voir plus clair dans les programmes fiscaux des trois principaux blocs en lice. Voici un tour d’horizon pour aider chacun à s’y retrouver.
Les représentants des principaux blocs politiques étaient invités à défendre les grandes lignes de leur programme devant les organisations patronales.
Malgré un environnement économique et géopolitique adverse, les entreprises du CAC 40 n’ont pas à rougir de leur performance en 2023. Elles ont su garder le cap, avec un chiffre d’affaires et une marge opérationnelle quasi-stables l’an dernier. Sur le plan des bénéfices, le millésime 2023 a été bien meilleur que celui de 2022.
Statu quo ou abrogation ? Selon quel calendrier ? Le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national veulent abroger la réforme des retraites de 2023. Mais pas avec le même calendrier et les mêmes propositions. Défendant la réforme menée par le gouvernement Borne, la coalition présidentielle dénonce “l’irresponsabilité” de ses principaux concurrents aux élections législatives.