Chers collègues et amis,
Avant de vous présenter mes vœux, permettez-moi cette citation : « Ce n’est pas l’incertitude qui rend fou, c’est la certitude » (F. Nietzsche).
A l’aube de cette année 2022, l’exercice des vœux s’impose comme un moment obligé mais aussi, plus encore cette fois, comme un moment privilégié qui nous invite à regarder l’année écoulée, et malgré les incertitudes qui s’éternisent, à projeter vers les autres, famille, amis et collègues, nos souhaits de bonheur pour les douze mois à venir.
Je vous adresse donc mes vœux les plus sincères de bonheur ; qu’ils vous apportent santé en premier lieu, sérénité, réussite dans vos projets, même les plus fous ; qu’ils vous offrent des temps « nécessaires et suffisants » (pour utiliser l’expression mathématique) de détente et de plaisirs. Ils portent également sur la fin des peurs et sur l’espoir toujours vivant, tout au long de l’année, d’un paysage social apaisé et constructif, puisque nul ne peut dire aujourd’hui vers quel modèle nous nous dirigeons.
Ces vingt-quatre derniers mois, de nouvelles règles, nombreuses, ont été édictées afin de faire face, par un certain nombre d’injonctions quelques fois contradictoires, à la pandémie, et de protéger non seulement la santé de tous mais bien évidemment l’économie et le développement des entreprises, ces deux colonnes qui soutiennent nos existences.
Des décisions, tel le recours massif et durable au télétravail, ont été prises dans l’urgence et nous ne connaissons pas encore toutes leurs conséquences ni leurs inconvénients à long terme, tant pour les personnes que pour les entreprises. Leur application nécessitera certainement la négociation de nouvelles procédures et les conditions de leur mise en place devront être suivies attentivement.
L’expérience récente nous enseigne en effet que les nouvelles normes, au départ présentées comme transitoires et consensuelles, sont progressivement devenues imposées et pérennes. Il importera donc de ne pas quitter la proie (avantages du télétravail, gain en termes de déplacement et d’autonomie, etc…) pour l’ombre (coût social, impact RSE, retour en entreprise dans un monde changé, etc…) durant cette année à venir.
J’inscris donc mes vœux personnels dans ces perspectives.
Je vous souhaite une très belle année, pour poursuivre cette décennie peu ordinaire… avec une autre citation à proposer si nécessaire à nos interlocuteurs patronaux : « Cette certitude d’avoir raison, qui est à mes yeux le signe infaillible de l’erreur » (Jean Rostand, biologiste et prix Nobel).
Michel de La Force
Président de la FIECI