Dans un contexte d’emploi morose, où les départs ne pas remplacés, la CFE-CGC de SGSS France (523 salariés, 35 ans d’âge moyen, sous-traitance de la Société générale en gestion de fonds) vient de signer un contrat de génération plutôt satisfaisant. Ce texte prévoit pour les moins de 31 ans ( 31% du personnel) 4% de contrats en alternance, 1% de CDI par an ( ce qui ne compense pas les départs), un tiers de l’effectif. Quatre indicateurs de suivi sont mis en place le pourcentage de jeunes dans les recrutements en CDI sur un an, le nombre de recrutements en alternance sur un an, le pourcentage d’alternants dans les effectifs et le nombre de référents dans l’entreprise. L’entreprise prévoit 1% de CDI dans l’embauche de plus de 45 ans par an et un tiers de cette population dans l’effectif. A partir de 45 ans, elle donne droit à un bilan de compétences au titre du DIF dans la limite de 24 heures si le Fongecif refuse une prise en charge. Après 45 ans, elle prévoit que le salarié pourra solliciter une VAE avec 60 heures donnés par l’entreprise s’il n’a pas la totalité des heures disponibles . Elle donne 200 euros brut si la VAE est réussie.
Le taux de salariés de plus de 50 ans dans l’effectif de SGSS France –SGSS Net Asset Value est fixé au moins à 5% pour la durée du présent accord. Des entretiens plans de carrière sont réalisés pour les plus de 50 ans par les RH, tous les 5 ans. A partir de 50 ans, le salarié a une demie-journée par an pour un bilan de sécurité sociale. Les tuteurs ont une prime de tutorat de 300 euros brut pour tout alternant encadré pendant douze mois. Chez les plus de 55 ans avec une ancienneté minimale de 5 ans, la société prend à sa charge 21 heures de formation .