Free a changé le statut juridique de ses “unités de détachements locales” représentées par deux établissements, celui de Marseille (340 personnes) et celui de Bordeaux (500 personnes),qui abritent des hot lines. Il a transformé ceux-ci en sociétés anonymes simplifiées ( SAS) ce qui va augmenter son nombre d’élus syndicaux internes.
L’intérêt de cette opération est d’isoler sur le plan comptable les hot lines et de pouvoir s’en séparer plus facilement dans le mesure où celles-ci perdent de l’argent de façon structurelle, tout en laissant l’activité ADSL, cotée en bourse, au meilleur
de sa forme. Du coup, la rentrée sera marquée par la négociation de nouvelles structures représentatives dans les deux nouvelles entreprises et chez Free ADSL, d’autant que l’inspection du travail s’en est mêlée. Aucune date n’a été encore fixée. Mais les syndicats gagneraient 5 à 6 élus de plus pour l’ensemble du groupe Free toutes sociétés confondues.