Free SAS (2000 salariés) se développe, en créant de nouvelles sociétés sous forme de centres d’appel. Le groupe vient de lancer ses deux derniers centres d’appel à Paris, après en avoir créé un à Bordeaux (540 salariés) ,un autre à Marseille ( 400 salariés) et un à son siège social de Paris ( 600 salariés) . Free a reconnu une “union économique et sociale” ( UES) pour l’ensemble de ses centres d’appels, l’été dernier. Celle-ci permettra aux syndicats de négocier des avantages sociaux égaux pour tous les salariés des centres d’appels. Tout récemment , la CFE-CGC a accepté une modification de l’accord sur la mutuelle et la prévoyance chez Free SAS, remis en cause par l’assureur du groupe. La mutuelle santé était en total déséquilibre financier, à cause d’une surconsommation de la population des jeunes salariés en frais d’optique et d’abus des salariés en premier emploi qui demandaient des départs négociés et qui devant le refus de l’entreprise, choisissaient des absences injustifiées pour provoquer un licenciement ou se mettaient en longue maladie. L’année dernière , la direction avait fait un chèque de 800.000 euros pour rééquilibrer le régime de prévoyance de l’entreprise. Mais cette année, il y a eu renégociation du contrat dans le cadre d’un nouvel appel d’offres. Les tarifs de la mutuelle et de la prévoyance ont augmenté, côté salarié, de plus de 10% sur l’année . La CFE-CGC demande une analyse des dossiers santé qualifiés de laxistes.
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