En 2012, la CFE-CGC d’Altran a signé un constat de désaccord avec la direction sur les salaires lors des dernières NAO. Ses divergences avec l’employeur tiennent au fait qu’elle n’a pas obtenu de garantie de réévaluation des salaires au niveau de l’inflation ni les moyens de vérifier si les augmentations annoncées seront réellement attribuées. Elle constate que cette année, des salariés sont encore en dessous des minimas conventionnelles alors que l’année dernière, elle avait fait relever le salaire de 300 salariés dont les rémunérations étaient en dessous des minimas Syntec. La CFE-CGC avait proposé un modèle simple de réévaluation des salaires pour tout le personnel, tenant compte de l’implication des salariés et de leurs performances individuelles, alors que les augmentations de salaires se font à la tête du client. En réponse, la direction a engagé un rapport de force : si vous signez l’accord de NAO, 1,6 % d’augmentation, sinon 1,3 % d’augmentation générale. La CFE-CGC a dénoncé ce chantage.
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