La CFE-CGC vient de signer un PV de désaccord concernant les NAO. Elle a demandé 3% d’augmentation de salaires , dont 1,5 d’ augmentation générale et 1,5% en augmentations individuelles, se basant sur l’évolution du chiffre d’affaires du groupe.
Chez Accenture Technology Solutions, une société de prestations informatiques qui emploie 1300 salariés, les négociations salariales se sont terminées sur un constat de désaccord à la fin août car le fossé entre les concessions de la direction et les revendications de la CFE-CGC était trop important.
Chez Texa ( 1100 salariés), société spécialisée dans l’expertise des sinistres d’assurances, la CFE-CGC ne régularisera pas, cette année, le protocole d’accord sur les salaires et ne participera plus à la mascarade de négociations salariales qui consistait jusqu’à présent à être réunie avec les délégués syndicaux et la direction pour finalement voir s’appliquer une politique salariale que la direction avait décidé seule de son côté.
Euriware, filiale informatique d’Areva, sera reprise par la société française de services informatiques Capgemini. La direction d’Euriware l’a annoncé, lundi 14 octobre ; à l’issue d’un Comité central d’entreprise.
Il y a plus d’un an, une nouvelle direction est arrivée à l’école de la deuxième chance, organisme de formation de Seine-Saint-Denis de 56 salariés dont une quarantaine de formateurs, installé sur 4 sites dont le principal établissement se situe à la Courneuve.
Dans un contexte d’emploi morose, où les départs ne pas remplacés, la CFE-CGC de SGSS France (523 salariés, 35 ans d’âge moyen, sous-traitance de la Société générale en gestion de fonds) vient de signer un contrat de génération plutôt satisfaisant.
La CFE-CGC et l’ensemble des organisations syndicales de l’entreprise ainsi que le CCE ont rendez-vous devant le TGI de Nanterre le 17 octobre prochain pour demander officiellement à la direction de fournir aux salariés les informations utiles pour l’application de la loi Tepa: bulletins de salaires donnant le nombres d’heures qui auraient dû être exonérées de charges sociales, montants qui auraient dû être défiscalisés.
Décidément, il est bien difficile à Gfi de procéder à des rounds efficaces de négociation !
Le travail en horaires atypiques (nuit, WE et jours fériés, en postes continus, astreintes) en est l’exemple emblématique. Au lancement de la négociation en janvier 2013, la Direction visait un accord global.
Comme dans les SSII, le contrat de génération tombe un peu à plat compte tenu des caractéristiques de la population des informaticiens : d’un coté de jeunes ingénieurs qui sortent des écoles vers 25 ans et de l’autre, peu de sénior sur le marché du travail.
La FIECI CFE-CGC estime que la renégociation de l’accord national du 22 juin 1999 doit prioritairement servir à “assurer la protection de la sécurité et de la santé du salarié” comme l’exige la Cour de cassation. Elle ne doit pas être un prétexte à introduire un texte qui banaliserait le recours au forfait- jours dans toutes les entreprises de la branche.